Ouvertures et finales : Différence entre versions

De Le Parergon
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Ce cycle porte sur la problématique du cadre. La signature transforme la situation au niveau de la réception. L'accessoire n'a pas le même s'il est à l'intérieur ou à l'extérieur du cadre.  
 
Ce cycle porte sur la problématique du cadre. La signature transforme la situation au niveau de la réception. L'accessoire n'a pas le même s'il est à l'intérieur ou à l'extérieur du cadre.  
  
== Analyse ==
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ANALYSE. — Quand l'artiste reçoit une salve d'applaudissements, qui est le signal du changement de situation, le monde extérieur s'impose, le personnage redevient l'acteur. À l'intérieur du cadre, c'est l'inverse. L'acteur est un personnage. Le décor est l'environnement d'une action. Les ''hors-l'-œuvres'' comme les applaudissements, l'accordage, les toux, les rire ou les chuchotement de l'auditeur, la présentation de l'animateur, l'ouverture du rideau, l'échauffement, le nettoyage de la salle, l'alarme, la réverbération (l'acoustique de la salle est probablement l'un des cadres les plus importants de la musique savante) et d'autres sons qui ne correspondent pas au scénario, sont ici transformés en événements musicaux qui donnent à cette œuvre son contenu. C'est, en quelque sorte, l'appendice de l'appendice. L'annexe est l'ouvrage principal. Ces « intrusions », comme dans l'œuvre de Ligeti pour 100 métronomes, créent un contre-rythme, la soi-disant « répétition non synchrone », un rythme de perturbation produisant un effet de distanciation. Cette mise en musique des sons non musicaux qui composent un concert génère une sorte de reflet sonore, de parallélisme musical.Dans ce cycle, j'explore la thématique du parergon (à ce sujet, je renvoie à mon inachevé ''La vérité en musique'' (2021- ). Le cycle comprend des ouvertures et des finales dont le ''Grand finale''.
 
 
Quand l'artiste reçoit une salve d'applaudissements, qui est le signal du changement de situation, le monde extérieur s'impose, le personnage redevient l'acteur. À l'intérieur du cadre, c'est l'inverse. L'acteur est un personnage. Le décor est l'environnement d'une action. Les ''hors-l'-œuvres'' comme les applaudissements, l'accordage, les toux, les rire ou les chuchotement de l'auditeur, la présentation de l'animateur, l'ouverture du rideau, l'échauffement, le nettoyage de la salle, l'alarme, la réverbération (l'acoustique de la salle est probablement l'un des cadres les plus importants de la musique savante) et d'autres sons qui ne correspondent pas au scénario, sont ici transformés en événements musicaux qui donnent à cette œuvre son contenu. C'est, en quelque sorte, l'appendice de l'appendice. L'annexe est l'ouvrage principal. Ces « intrusions », comme dans l'œuvre de Ligeti pour 100 métronomes, créent un contre-rythme, la soi-disant « répétition non synchrone », un rythme de perturbation produisant un effet de distanciation. Cette mise en musique des sons non musicaux qui composent un concert génère une sorte de reflet sonore, de parallélisme musical.Dans ce cycle, j'explore la thématique du parergon (à ce sujet, je renvoie à mon inachevé ''La vérité en musique'' (2021- ). Le cycle comprend des ouvertures et des finales dont le ''Grand finale''.
 
 
Qu'est-ce qu'une œuvre musicale ayant plusieurs ouvertures et finales ? Une œuvre musicale qui passe par plusieurs états d'achèvement et d'inachèvement, plusieurs mutations, plusieurs morts et plusieurs vies. C'est un doppelgänger.
 
Qu'est-ce qu'une œuvre musicale ayant plusieurs ouvertures et finales ? Une œuvre musicale qui passe par plusieurs états d'achèvement et d'inachèvement, plusieurs mutations, plusieurs morts et plusieurs vies. C'est un doppelgänger.

Version actuelle datée du 8 janvier 2023 à 13:23

Ce cycle porte sur la problématique du cadre. La signature transforme la situation au niveau de la réception. L'accessoire n'a pas le même s'il est à l'intérieur ou à l'extérieur du cadre.

ANALYSE. — Quand l'artiste reçoit une salve d'applaudissements, qui est le signal du changement de situation, le monde extérieur s'impose, le personnage redevient l'acteur. À l'intérieur du cadre, c'est l'inverse. L'acteur est un personnage. Le décor est l'environnement d'une action. Les hors-l'-œuvres comme les applaudissements, l'accordage, les toux, les rire ou les chuchotement de l'auditeur, la présentation de l'animateur, l'ouverture du rideau, l'échauffement, le nettoyage de la salle, l'alarme, la réverbération (l'acoustique de la salle est probablement l'un des cadres les plus importants de la musique savante) et d'autres sons qui ne correspondent pas au scénario, sont ici transformés en événements musicaux qui donnent à cette œuvre son contenu. C'est, en quelque sorte, l'appendice de l'appendice. L'annexe est l'ouvrage principal. Ces « intrusions », comme dans l'œuvre de Ligeti pour 100 métronomes, créent un contre-rythme, la soi-disant « répétition non synchrone », un rythme de perturbation produisant un effet de distanciation. Cette mise en musique des sons non musicaux qui composent un concert génère une sorte de reflet sonore, de parallélisme musical.Dans ce cycle, j'explore la thématique du parergon (à ce sujet, je renvoie à mon inachevé La vérité en musique (2021- ). Le cycle comprend des ouvertures et des finales dont le Grand finale. Qu'est-ce qu'une œuvre musicale ayant plusieurs ouvertures et finales ? Une œuvre musicale qui passe par plusieurs états d'achèvement et d'inachèvement, plusieurs mutations, plusieurs morts et plusieurs vies. C'est un doppelgänger.