Mauricio Kagel : Différence entre versions
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− | Le compositeur Maurico Kagel (1931-2008) est l'un des | + | Le compositeur Maurico Kagel (1931-2008) est l'un des plus critiques du monde de la musique. Son approche de la composition, qui relève du théâtre instrumental, n'a cessé de se renouveler d'œuvre en œuvre. En 1971, il compose un antiopéra, ''Staatstheater''. Dans la première partie intitulée ''Répertoire'' de cette œuvre le thème principal est l'incapacité d'exécution. Le son y est exploré jusqu'au frontière du dicible, au point de n'être que sous-entendu, démasqué ou contredit. En 1977, Kagel compose ''Dressur'', œuvre dans laquelle sont déployés une cinquantaine d'instruments de percussion. « L’œuvre tragicomique transforme la scène du concert en arène de cirque, redéfinit le théâtre en termes musicaux, et teste par ailleurs les limites de la performance musicale. Les musiciens marchent, courent et dansent, ils grognent, hurlent et crient—avec ou sans leurs vêtements » (Ethen). |
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− | En 1977, Kagel compose ''Dressur'', œuvre dans laquelle sont déployés une cinquantaine d'instruments de percussion. « L’œuvre tragicomique transforme la scène du concert en arène de cirque, redéfinit le théâtre en termes musicaux, et teste par ailleurs les limites de la performance musicale. Les musiciens marchent, courent et dansent, ils grognent, hurlent et crient—avec ou sans leurs vêtements » (Ethen). |
Version actuelle datée du 10 mars 2023 à 20:50
Le compositeur Maurico Kagel (1931-2008) est l'un des plus critiques du monde de la musique. Son approche de la composition, qui relève du théâtre instrumental, n'a cessé de se renouveler d'œuvre en œuvre. En 1971, il compose un antiopéra, Staatstheater. Dans la première partie intitulée Répertoire de cette œuvre le thème principal est l'incapacité d'exécution. Le son y est exploré jusqu'au frontière du dicible, au point de n'être que sous-entendu, démasqué ou contredit. En 1977, Kagel compose Dressur, œuvre dans laquelle sont déployés une cinquantaine d'instruments de percussion. « L’œuvre tragicomique transforme la scène du concert en arène de cirque, redéfinit le théâtre en termes musicaux, et teste par ailleurs les limites de la performance musicale. Les musiciens marchent, courent et dansent, ils grognent, hurlent et crient—avec ou sans leurs vêtements » (Ethen).