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Les ''Cartables'' me sont ce que les ''Cahiers'' étaient à Paul Valéry ou les ''Carnets'' à Marcel Proust.
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Mes ''Fiches'' (2008- ) me sont ce que les ''Cahiers'' étaient à Paul Valéry ou les ''Carnets'' à Marcel Proust.  
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C'est un projet important pour la rédaction de mes ''Idées directrices pour ma phénoménologie'' (2021- ), mais qui ne peut être poursuivie qu'avec prudence, car il pourrait avoir pour conséquence de devenir à la fois irréalisable et impossible à suivre dans la pratique. Cependant, cela a été beaucoup plus facile pour moi que n'importe lequel de mes efforts d'écriture précédents, car j'ai pu accéder à toutes mes notes au fil du temps à partir d'un réseau de stockage d'informations personnelles.
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Je comprends que ma procédure de connexion des points pour accéder à tout ce qui se trouve dans mes fichiers n'est pertinente que pour les modèles plus développés que j'ai utilisés ailleurs et qui pour la plupart peuvent être adaptés pour être utilisés avec le système boîtes à fiches. En gros, j'introduis tout mon travail antérieur dans le nouveau système, et ce qui sortira à l'autre bout sera probablement différent de ce que j'avais écrit dans le passé. C'est bien, et c'est particulièrement utile pour la révision à ce stade, car il y a déjà une pile de signets numériques qui traînent. Mais pour le moment, les anciennes notes (toutes) sont toujours là et prêt à être utilisées. Elles sont devenus une sorte de système, qui est une méthode pour gérer un paradigme mixte de points de vue psychologiques et philosophiques. J'ai également appris qu'elles sont absolument utiles lorsque j'écris mon travail pour le ''Système''. Ce nouveau système me permet d'être totalement conscient de mes méthodes et analyses lorsque je suis en train d'archiver mon travail pour le système, et me permet aussi d'en être pleinement conscient, même incomplètement, en archivant mon travail pour le système. Jusqu'à présent, j'aime ces deux méthodes, que j'ai trouvées utiles pour garder ma voix prête pour les différents paradigmes changeants de mon domaine.
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Je trouve également qu'en travaillant avec mes ''Notes'' dans mon état mental actuel, je suis généralement plus heureux, donc c'est aussi un bon signe.
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« J'ai passé ma vie à me faire ''mes'' définitions »<ref>Paul VALÉRY, ''Cahiers'', tome I, édition établie, présentée et annotée par Judith Robinson, Paris, Gallimard, 1973, p. 452.</ref>, écrivait Paul Valéry après avoir rempli tant de pages de ses ''Cahiers''.
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Feuille cartonnée et feuillettée par un feuilletteur qui y inscrit des renseignements sur le renseigneur, le ficheur qui se fiche, ou plutôt qui fiche sa fichaison, celui-là envisage un classement, dans des boîtes emboîtées par l'emboîteur. L'emboîteur est le ficheur qui Fait, établit la fiche feuille OU le document numérique.
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Une feuille de papier traitée par un feuilleteur qui inscrit des informations sur le feuilleteur. Le feuilleteur, qui s'inscrit lui-même ou plutôt inscrit ses feuilles, prévoit un classement dans des boîtes qui seront emboîtées par le porte-fiches. Le trieur est l'auteur de la fiche qui crée la feuille OU le document numérique.
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== Notes et références ==
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== Bibliographie ==
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* BARTHES, Roland, ''Roland Barthes par Roland Barthes'', Paris, Seuil, coll. « Écrivains de toujours », 1975.
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* VALÉRY, Paul, ''Cahiers'', tome I, édition établie, présentée et annotée par Judith Robinson, Paris, Gallimard, 1973.
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Version actuelle datée du 5 novembre 2023 à 06:08

Mes Fiches (2008- ) me sont ce que les Cahiers étaient à Paul Valéry ou les Carnets à Marcel Proust.

C'est un projet important pour la rédaction de mes Idées directrices pour ma phénoménologie (2021- ), mais qui ne peut être poursuivie qu'avec prudence, car il pourrait avoir pour conséquence de devenir à la fois irréalisable et impossible à suivre dans la pratique. Cependant, cela a été beaucoup plus facile pour moi que n'importe lequel de mes efforts d'écriture précédents, car j'ai pu accéder à toutes mes notes au fil du temps à partir d'un réseau de stockage d'informations personnelles.

Je comprends que ma procédure de connexion des points pour accéder à tout ce qui se trouve dans mes fichiers n'est pertinente que pour les modèles plus développés que j'ai utilisés ailleurs et qui pour la plupart peuvent être adaptés pour être utilisés avec le système boîtes à fiches. En gros, j'introduis tout mon travail antérieur dans le nouveau système, et ce qui sortira à l'autre bout sera probablement différent de ce que j'avais écrit dans le passé. C'est bien, et c'est particulièrement utile pour la révision à ce stade, car il y a déjà une pile de signets numériques qui traînent. Mais pour le moment, les anciennes notes (toutes) sont toujours là et prêt à être utilisées. Elles sont devenus une sorte de système, qui est une méthode pour gérer un paradigme mixte de points de vue psychologiques et philosophiques. J'ai également appris qu'elles sont absolument utiles lorsque j'écris mon travail pour le Système. Ce nouveau système me permet d'être totalement conscient de mes méthodes et analyses lorsque je suis en train d'archiver mon travail pour le système, et me permet aussi d'en être pleinement conscient, même incomplètement, en archivant mon travail pour le système. Jusqu'à présent, j'aime ces deux méthodes, que j'ai trouvées utiles pour garder ma voix prête pour les différents paradigmes changeants de mon domaine.

Je trouve également qu'en travaillant avec mes Notes dans mon état mental actuel, je suis généralement plus heureux, donc c'est aussi un bon signe.

« J'ai passé ma vie à me faire mes définitions »[1], écrivait Paul Valéry après avoir rempli tant de pages de ses Cahiers.

Module sémantique

Feuille cartonnée et feuillettée par un feuilletteur qui y inscrit des renseignements sur le renseigneur, le ficheur qui se fiche, ou plutôt qui fiche sa fichaison, celui-là envisage un classement, dans des boîtes emboîtées par l'emboîteur. L'emboîteur est le ficheur qui Fait, établit la fiche feuille OU le document numérique.

OU

Une feuille de papier traitée par un feuilleteur qui inscrit des informations sur le feuilleteur. Le feuilleteur, qui s'inscrit lui-même ou plutôt inscrit ses feuilles, prévoit un classement dans des boîtes qui seront emboîtées par le porte-fiches. Le trieur est l'auteur de la fiche qui crée la feuille OU le document numérique.

Notes et références

  1. Paul VALÉRY, Cahiers, tome I, édition établie, présentée et annotée par Judith Robinson, Paris, Gallimard, 1973, p. 452.

Bibliographie

  • BARTHES, Roland, Roland Barthes par Roland Barthes, Paris, Seuil, coll. « Écrivains de toujours », 1975.
  • VALÉRY, Paul, Cahiers, tome I, édition établie, présentée et annotée par Judith Robinson, Paris, Gallimard, 1973.