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Version actuelle datée du 13 décembre 2023 à 11:48
Texte en gras
L'activité symbolique et technique dont l'expression est poétiquement signifiante[1], je l’appelle art[2].
L’art, c'est la création volontaire de modèle (voir Théorie de mes modèles) ou de forme ayant des propriétés perceptuelles ou perceptives et affectives par l’homme.
Déjà devrait apparaître une distinction entre le faiseur et ce qu’il fait.
Pour faire émerger cette forme, l’activité et l’actif / activant.
Quelque chose transcendance l’oeuvre d’art.
Ce cadre de l’oeuvre est présent, et je le nomme parœuvre ou parergon dont le présent texte est un exemplaire d’exemplaire (Le Parergon).
L’art comme transformation cosmétique
L'art relève de la transformation cosmétique du cosmos. Comme activité humaine de recréation de mondes à partir du monde. Comme transformation de l'espace et du temps en fragment de monde. De monde en monde.
La réception cosmétique
La réception globale est à la philosophie, ce que la réception cosmétique est à l'art. Le mot cosmétique renvoie à l'agencement, à l'organisation, à l'ordre. L'un des problèmes de la réception artistique relève de la capacité du spectateur à recevoir l'ordre de l'œuvre. Combien même une œuvre serait organisée de la manière la plus agile, si le spectateur n'est pas en mesure de percevoir cette organisation, il ne pourra l'apprécier. D'où l'importance de l'éducation artistique.
L’imagination
L'art dépend de l'imagination, collective ou individuelle, en tant que capacité à former des images d'objets que l'on n'a pas perçus ou à faire de nouvelles combinaisons d'images ou d'idées, de se représenter des situations possibles.
Le travail de la forme affectante
L'artiste est un travailleur de la forme affectante. L'un des problèmes les plus intéressants de la recherche artistique est d'essayer d'identifier les éléments qui peuvent être combinés pour former des formes affectantes et les manières de les combiner, car en combinant ces éléments d'une certaine manière, on obtient des effets qui ne pourraient être obtenus autrement. C'est de ces combinaisons que l'œuvre artistique émerge.
L’artiste selon Andy Warhol
Pour Warhol, il y a deux manières d'être artiste. La voie de l'artiste et la voie du commerce. L'artiste est une créature à part, avec ses propres lois et logique, qui dépasse les contraintes de la personne ordinaire. Le commerce, en revanche, obéit aux lois de la personne ordinaire, qui est, par définition, liée à ces contraintes. Le premier est un mythe, le second est une réalité.
Une réponse au donné
Le point de vue autopoïétique sur l'art est une tentative de répondre la réalité, à ce qui nous est donné, au moyen de signes. Ceci dit, l'articulation entre signifiant, signifié et référent est hautement problématique.
L’artiste-idole
Au XXe siècle, il ne suffit pas de créer des œuvres d'art: il faut se créer soi-même en tant qu'artiste. Parfois, il s'agit carrément d'un culte de soi et de l'art : pour être artiste, il ne faut avoir aucune autre activité première. L'art devient alors la passion ou le dévouement de l'artiste, à laquelle toutes ses autres activités sont subordonnées. Une forme de réalisation de soi et de valorisation de soi face aux autres (un système de marques faites par les mains, par le langage ou par d'autres moyens de communication). L'art devient adoration.
Des fabrications liantes
Il s'agit aussi des marques, des signes, des symboles que nous fabriquons et qui nous permettent de nous lier aux autres et au monde, aux autres sociétés, au cosmos.
Système de sensation
Transformation des éléments du monde en système de sensation.
Résultat de la création artistique
Une œuvre d'art, définie comme un résultat de la création artistique, avec une certaine annonce, visible ou invisible, au public, et qui doit avoir une tendance, selon l'artiste, à améliorer la réalité ou à la révéler à l'autre.
Engendrer des affects
La différence entre l’art et la science lorsque les techniques sont identiques, c'est que le premier est fait pour engendrer des affects. (Fonction symbolique).
Capturer des forces
Pour Deleuze, faire de l'art c'est capturer des forces. Des forces affectante (?).