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La musique, chez [[Roland Barthes]], est essentiellement question d'affect. Une phénoménologie - étude de l'existence telle qu'elle est vécue - de l'acte de composer de la musique donne de précieuses indications sur la nature de la musique. | La musique, chez [[Roland Barthes]], est essentiellement question d'affect. Une phénoménologie - étude de l'existence telle qu'elle est vécue - de l'acte de composer de la musique donne de précieuses indications sur la nature de la musique. | ||
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Il faut avoir écouté de nombreuses compositions de différentes périodes et de différents compositeurs pour se sentir chez soi dans le ''monde de la musique''. De même qu'il faut avoir lu de nombreuses œuvres d'écrivains différents pour comprendre la nature du texte, il faut avoir ressenti, vécu et construit tout un univers musical pour pouvoir l'apprécier. C'est donc par un investissement affectif dans la musique que l'on peut l'appréhender. C'est aussi par un investissement affectif que l'on peut lui donner vie. | Il faut avoir écouté de nombreuses compositions de différentes périodes et de différents compositeurs pour se sentir chez soi dans le ''monde de la musique''. De même qu'il faut avoir lu de nombreuses œuvres d'écrivains différents pour comprendre la nature du texte, il faut avoir ressenti, vécu et construit tout un univers musical pour pouvoir l'apprécier. C'est donc par un investissement affectif dans la musique que l'on peut l'appréhender. C'est aussi par un investissement affectif que l'on peut lui donner vie. | ||
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Dans le romantisme, l'affect de l'expérience musicale est celui du sublime. C'est l'expérience de se sentir petit en présence d'une musique qui s'élève au-dessus de toutes les limites, qui tente de saisir l'infini. | Dans le romantisme, l'affect de l'expérience musicale est celui du sublime. C'est l'expérience de se sentir petit en présence d'une musique qui s'élève au-dessus de toutes les limites, qui tente de saisir l'infini. |
Version du 16 juin 2021 à 17:43
La musique, chez Roland Barthes, est essentiellement question d'affect. Une phénoménologie - étude de l'existence telle qu'elle est vécue - de l'acte de composer de la musique donne de précieuses indications sur la nature de la musique.
Il faut avoir écouté de nombreuses compositions de différentes périodes et de différents compositeurs pour se sentir chez soi dans le monde de la musique. De même qu'il faut avoir lu de nombreuses œuvres d'écrivains différents pour comprendre la nature du texte, il faut avoir ressenti, vécu et construit tout un univers musical pour pouvoir l'apprécier. C'est donc par un investissement affectif dans la musique que l'on peut l'appréhender. C'est aussi par un investissement affectif que l'on peut lui donner vie.
(Le pouvoir de transformation de la musique est un grand mystère.)
Dans le romantisme, l'affect de l'expérience musicale est celui du sublime. C'est l'expérience de se sentir petit en présence d'une musique qui s'élève au-dessus de toutes les limites, qui tente de saisir l'infini.