Ornement : Différence entre versions
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L'autrichien Aloïs Riegl s'est intéressé à la liberté ornementale dès 1893 dans ''Questions de style''(Aloïs RIEGL, ''Questions de style : fondements d’une histoire de l’ornementation'', coll. 35/37, Paris, Hazan, 2002), véritable histoire de l'ornement. | L'autrichien Aloïs Riegl s'est intéressé à la liberté ornementale dès 1893 dans ''Questions de style''(Aloïs RIEGL, ''Questions de style : fondements d’une histoire de l’ornementation'', coll. 35/37, Paris, Hazan, 2002), véritable histoire de l'ornement. | ||
− | « Bergson me parle de mon "intellectualisme". Je lui dis qu’il ne faut pas confondre – que je suis un formel – et que le fait de procéder par les formes à partir des formes vers la "matière" des œuvres ou des idées donne l’impression d’intellectualisme par analogie avec la logique. Mais que ces formes sont intuitives dans l’origine – et je lui développe ma théorie de l’ornement – formation par la sensibilité de ce qui remplit le vide – selon des lois locales – générales (contrastes-symétries) » (Paul VALÉRY, ''Cahiers'', tome 1, | + | « Bergson me parle de mon "intellectualisme". Je lui dis qu’il ne faut pas confondre – que je suis un formel – et que le fait de procéder par les formes à partir des formes vers la "matière" des œuvres ou des idées donne l’impression d’intellectualisme par analogie avec la logique. Mais que ces formes sont intuitives dans l’origine – et je lui développe ma théorie de l’ornement – formation par la sensibilité de ce qui remplit le vide – selon des lois locales – générales (contrastes-symétries) » (Paul VALÉRY, ''Cahiers'', tome 1, édition établie, présentée et annotée par Judith Robinson, Paris, Gallimard, 1973, p. 117). |
Version du 7 octobre 2020 à 08:25
I.
Action d'orner, l'ornement est important pour ma théorie de l'accessoire.
L'autrichien Aloïs Riegl s'est intéressé à la liberté ornementale dès 1893 dans Questions de style(Aloïs RIEGL, Questions de style : fondements d’une histoire de l’ornementation, coll. 35/37, Paris, Hazan, 2002), véritable histoire de l'ornement.
« Bergson me parle de mon "intellectualisme". Je lui dis qu’il ne faut pas confondre – que je suis un formel – et que le fait de procéder par les formes à partir des formes vers la "matière" des œuvres ou des idées donne l’impression d’intellectualisme par analogie avec la logique. Mais que ces formes sont intuitives dans l’origine – et je lui développe ma théorie de l’ornement – formation par la sensibilité de ce qui remplit le vide – selon des lois locales – générales (contrastes-symétries) » (Paul VALÉRY, Cahiers, tome 1, édition établie, présentée et annotée par Judith Robinson, Paris, Gallimard, 1973, p. 117).