Accord : Différence entre versions

De Le Parergon
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''Accord'' pour n'importe(s) quel(s) instrument(s) (2008) est la mise en musique de l'acte d'établir des équivalences entre les fréquences des notes jouées sur un instrument et la fréquence fondamentale de la vibration. Ce réglage de l'uniformité des vibrations d'une corde se fait au moyen d'un diapason est la transfiguration d'une action involontairement artistique en une « performance » artistique. Cette transfiguration est obtenue par l'attribution d'une nouvelle signification au processus d'accordage du piano. Pour ce faire, un changement de contexte doit avoir lieu de sorte que l'opération n'ait plus lieu anonymement, mais publiquement, par exemple, en plaçant le piano devant dans une salle de concert, devant un public, lors de l'action.
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''Accord'' pour n'importe(s) quel(s) instrument(s) (2008) est la mise en musique de l'acte d'établir des équivalences entre les fréquences des notes jouées sur un instrument et la fréquence fondamentale de la vibration. Ce réglage de l'uniformité des vibrations d'une corde qui se fait au moyen d'un diapason est la transfiguration d'une action involontairement artistique en une « performance » artistique. La transfiguration est obtenue par l'attribution d'une nouvelle signification au processus d'accordage du piano. Pour ce faire, un changement de contexte doit avoir lieu de sorte que l'opération n'ait plus lieu anonymement, mais publiquement, par exemple, en plaçant le piano devant dans une salle de concert, devant un public, lors de l'action.
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J'aime utiliser le mot « spectral » en me référant à cette œuvre pour renvoyer l'auditoire à l'utilisation que fait [[Giacinto Scelsi]] de « l'entre-deux ». Contrairement à ce qui se passe lorsque que les notes sont finies et stables, ayant des hauteurs définies, le timbre de l'instrument est vague et brumeux, comme si l'instrument n'était que son propre spectre.

Version du 5 septembre 2021 à 09:51

Accord pour n'importe(s) quel(s) instrument(s) (2008) est la mise en musique de l'acte d'établir des équivalences entre les fréquences des notes jouées sur un instrument et la fréquence fondamentale de la vibration. Ce réglage de l'uniformité des vibrations d'une corde qui se fait au moyen d'un diapason est la transfiguration d'une action involontairement artistique en une « performance » artistique. La transfiguration est obtenue par l'attribution d'une nouvelle signification au processus d'accordage du piano. Pour ce faire, un changement de contexte doit avoir lieu de sorte que l'opération n'ait plus lieu anonymement, mais publiquement, par exemple, en plaçant le piano devant dans une salle de concert, devant un public, lors de l'action.

J'aime utiliser le mot « spectral » en me référant à cette œuvre pour renvoyer l'auditoire à l'utilisation que fait Giacinto Scelsi de « l'entre-deux ». Contrairement à ce qui se passe lorsque que les notes sont finies et stables, ayant des hauteurs définies, le timbre de l'instrument est vague et brumeux, comme si l'instrument n'était que son propre spectre.