François Rioux : Différence entre versions

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Durant sa maîtrise en littérature qu'il n'a jamais terminé, Rioux s'intéresse au spectre dans l'œuvre de Shakespeare et à ce que Gérard Genette nomme la « fictionalité impure<ref>Gérard GENETTE, ''Seuils'', Paris, Seuil, 1987, p. 337.</ref> », notamment au cas particulier des notes de bas de page dans la fiction.
 
Durant sa maîtrise en littérature qu'il n'a jamais terminé, Rioux s'intéresse au spectre dans l'œuvre de Shakespeare et à ce que Gérard Genette nomme la « fictionalité impure<ref>Gérard GENETTE, ''Seuils'', Paris, Seuil, 1987, p. 337.</ref> », notamment au cas particulier des notes de bas de page dans la fiction.
 
La poésie de Rioux porte sur la vie telle qu'elle se manifeste partout, même dans des choses qui semblent tout à fait insignifiantes et qui sont finalement poétiquement décisives.
 
  
 
Ses écrits s'intéressent au quotidien, certains pourraient dire au « mondain », et peuvent être considérés comme une sorte de critique de la littérature. « Sous le familier, découvrez l'insolite », disait Bertolt Brecht.
 
Ses écrits s'intéressent au quotidien, certains pourraient dire au « mondain », et peuvent être considérés comme une sorte de critique de la littérature. « Sous le familier, découvrez l'insolite », disait Bertolt Brecht.
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Rioux importe aussi dans la poésie les stratégies du courant de conscience qu'il adapte.  
 
Rioux importe aussi dans la poésie les stratégies du courant de conscience qu'il adapte.  
  
''Soleils suspendus'', Montréal, Le Quartanier, 2010.
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=== ''Soleil suspendus'' ===
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''Soleils suspendus'' (2010) porte sur la vie telle qu'elle se manifeste partout, même dans des choses qui semblent tout à fait insignifiantes et qui sont finalement poétiquement décisives.
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=== ''Poissons volants'' ===
  
 
''Poissons volants'', Montréal, Le Quartanier, 2014.
 
''Poissons volants'', Montréal, Le Quartanier, 2014.
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=== ''L'empire familier'' ===
  
 
''L'empire familier'', Montréal, Le Quartanier, 2017.
 
''L'empire familier'', Montréal, Le Quartanier, 2017.

Version du 18 mai 2021 à 07:36

François Rioux est un poète québécois. En 2015, il obtient le premier Prix des libraires du Québec pour son livre Poissons volants (2014).

Biographie

Né à Trois-Pistole, au Bas-Saint-Laurent, en 1980.

En plus de son activité de critique littéraire pour la revue Estuaire, il enseigne la littérature, d'abord au Cégep de Rimouski en 2005[1], puis au Collège Montmorency à partir de 2006.

Parcours de l'œuvre

Durant sa maîtrise en littérature qu'il n'a jamais terminé, Rioux s'intéresse au spectre dans l'œuvre de Shakespeare et à ce que Gérard Genette nomme la « fictionalité impure[2] », notamment au cas particulier des notes de bas de page dans la fiction.

Ses écrits s'intéressent au quotidien, certains pourraient dire au « mondain », et peuvent être considérés comme une sorte de critique de la littérature. « Sous le familier, découvrez l'insolite », disait Bertolt Brecht.

Rioux importe aussi dans la poésie les stratégies du courant de conscience qu'il adapte.

Soleil suspendus

Soleils suspendus (2010) porte sur la vie telle qu'elle se manifeste partout, même dans des choses qui semblent tout à fait insignifiantes et qui sont finalement poétiquement décisives.

Poissons volants

Poissons volants, Montréal, Le Quartanier, 2014.

L'empire familier

L'empire familier, Montréal, Le Quartanier, 2017.

L'historicisation

La poésie de Rioux fait grandement appelle au procédé brechtien d'historicisation : les situations sont posées dans leur singularité historique.

Notes et références

  1. Rioux m'a d'ailleurs enseigné la littérature au milieu des années 2000 au Cégep de Rimouski.
  2. Gérard GENETTE, Seuils, Paris, Seuil, 1987, p. 337.

Bibliographie

  • GENETTE, Gérard, Seuils, Paris, Seuil, 1987.
  • RIOUX, François, Soleils suspendus, Montréal, Le Quartanier, 2010.
  • RIOUX, François, Poissons volants, Montréal, Le Quartanier, 2014.
  • RIOUX, François, L'empire familier, Montréal, Le Quartanier, 2017.