Mauricio Kagel : Différence entre versions
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En 1971, il compose un antiopéra, ''Staatstheater''. Dans la première partie, intitulée ''Répertoire'', dont le thème principal est l'incapacité d'exécution, le son est exploré jusqu'au frontière du dicible au point de n'être que sous-entendu, démasqué ou contredit. | En 1971, il compose un antiopéra, ''Staatstheater''. Dans la première partie, intitulée ''Répertoire'', dont le thème principal est l'incapacité d'exécution, le son est exploré jusqu'au frontière du dicible au point de n'être que sous-entendu, démasqué ou contredit. | ||
− | En 1977, Kagel compose ''Dressur'', | + | En 1977, Kagel compose ''Dressur'', dans laquelle sont déployés une cinquantaine d'instruments de percussion. « L’œuvre tragicomique transforme la scène du concert en arène de cirque, redéfinit le théâtre en termes musicaux, et teste par ailleurs les limites de la performance musicale. Les musiciens marchent, courent et dansent, ils grognent, hurlent et crient—avec ou sans leurs vêtements » (Ethen). |
Version du 3 octobre 2021 à 08:52
Le compositeur Maurico Kagel (1931-2008) est l'un des compositeurs les plus critiques du monde de la musique. Son approche de la composition, qui relève du théâtre instrumental, n'a cessé de se renouveler d'œuvre en œuvre.
En 1971, il compose un antiopéra, Staatstheater. Dans la première partie, intitulée Répertoire, dont le thème principal est l'incapacité d'exécution, le son est exploré jusqu'au frontière du dicible au point de n'être que sous-entendu, démasqué ou contredit.
En 1977, Kagel compose Dressur, dans laquelle sont déployés une cinquantaine d'instruments de percussion. « L’œuvre tragicomique transforme la scène du concert en arène de cirque, redéfinit le théâtre en termes musicaux, et teste par ailleurs les limites de la performance musicale. Les musiciens marchent, courent et dansent, ils grognent, hurlent et crient—avec ou sans leurs vêtements » (Ethen).