Affectivité : Différence entre versions
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Le phénomène constitutif de l'affectivité, douloureux ou agréable, vague ou défini (passion, angoisse, joie, tristesse), est à interpréter par moi, le sujet, de manière subjective. Or le sujet n'est pas transparent à lui-même. Je dois me donner le prétexte de jeux et d'associations plus ou moins arbitraires afin de transmettre une impression de ce que je vis. | Le phénomène constitutif de l'affectivité, douloureux ou agréable, vague ou défini (passion, angoisse, joie, tristesse), est à interpréter par moi, le sujet, de manière subjective. Or le sujet n'est pas transparent à lui-même. Je dois me donner le prétexte de jeux et d'associations plus ou moins arbitraires afin de transmettre une impression de ce que je vis. | ||
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Version du 28 septembre 2021 à 10:19
L'affectivité est le degré d'expressivité d'une personne telle qu'elle se manifeste dans son comportement ou ses actions, mais le concept d'affectivité tel qu'il m'intéresse est celui qui est déterminant pour la définition même de l'art, autrement dit, l'affectivité en tant que caractère volontairement affectant de l'objet d'art et de l'activité artistique.
« Que l'on prenne un désir isolément ou la constellation mentale à un moment donné, je suis toujours en face d'une symphonie inachevée. Cette idée est la suite rigoureuse de nos réflexions sur l'affectivité ; par essence l'affectivité est confuse; devant une impression affective, je peux indéfiniment demander : qu'est-ce que c'est ? Tout sens, recueilli dans des mots, doit être déterminé, défini, c'est-à-dire compris à partir d'un faux infini, d'un indéfini, l'affect.[1] »
Le phénomène constitutif de l'affectivité, douloureux ou agréable, vague ou défini (passion, angoisse, joie, tristesse), est à interpréter par moi, le sujet, de manière subjective. Or le sujet n'est pas transparent à lui-même. Je dois me donner le prétexte de jeux et d'associations plus ou moins arbitraires afin de transmettre une impression de ce que je vis.
Références
- ↑ Paul RICŒUR, Philosophie de la volonté, 1949, Paris, Aubier, p. 137.
Bibliographie
- RICŒUR, Paul, Philosophie de la volonté, Paris, Aubier, 1949.