Affectivité : Différence entre versions

De Le Parergon
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
Degré d'expressivité d'une personne telle qu'elle se manifeste dans son comportement ou ses actions.
 
Degré d'expressivité d'une personne telle qu'elle se manifeste dans son comportement ou ses actions.
  
« Que l'on prenne un désir isolément ou la constellation mentale à un moment donné, je suis toujours en face d'une symphonie inachevée. Cette idée est la suite rigoureuse de nos réflexions sur l'affectivité ; par essence l'affectivité est confuse; devant une impression affective, je peux indéfiniment demander : qu'est-ce que c'est? Tout sens, recueilli dans des mots, doit être déterminé, défini, c'est-à-dire compris à partir d'un faux infini, d'un indéfini, l'affect.<ref>Paul RICŒUR, ''Philosophie de la volonté'', 1949, p. 137.</ref> »
+
Le phénomène constitutif de l'affectivité, douloureux ou agréable, vague ou défini (passion, angoisse, joie, tristesse), est à interpréter par moi, le sujet, de manière subjective. « Que l'on prenne un désir isolément ou la constellation mentale à un moment donné, je suis toujours en face d'une symphonie inachevée. Cette idée est la suite rigoureuse de nos réflexions sur l'affectivité ; par essence l'affectivité est confuse; devant une impression affective, je peux indéfiniment demander : qu'est-ce que c'est? Tout sens, recueilli dans des mots, doit être déterminé, défini, c'est-à-dire compris à partir d'un faux infini, d'un indéfini, l'affect.<ref>Paul RICŒUR, ''Philosophie de la volonté'', 1949, p. 137.</ref> »
  
 
== Référence ==
 
== Référence ==
  
 
<references />
 
<references />
 +
 +
== Bibliographie ==
 +
 +
* RICŒUR, Paul, ''Philosophie de la volonté'', 1949.

Version du 13 juin 2021 à 15:36

Degré d'expressivité d'une personne telle qu'elle se manifeste dans son comportement ou ses actions.

Le phénomène constitutif de l'affectivité, douloureux ou agréable, vague ou défini (passion, angoisse, joie, tristesse), est à interpréter par moi, le sujet, de manière subjective. « Que l'on prenne un désir isolément ou la constellation mentale à un moment donné, je suis toujours en face d'une symphonie inachevée. Cette idée est la suite rigoureuse de nos réflexions sur l'affectivité ; par essence l'affectivité est confuse; devant une impression affective, je peux indéfiniment demander : qu'est-ce que c'est? Tout sens, recueilli dans des mots, doit être déterminé, défini, c'est-à-dire compris à partir d'un faux infini, d'un indéfini, l'affect.[1] »

Référence

  1. Paul RICŒUR, Philosophie de la volonté, 1949, p. 137.

Bibliographie

  • RICŒUR, Paul, Philosophie de la volonté, 1949.